Le manque de fiabilité des modèles saisonniers

LES MODELES SAISONNIERS INCAPABLES DE PREVOIR LES ANOMALIES FROIDES DANS L’HEMISPHERE NORD MEME A UN MOIS D’ECHEANCE.

Voilà la réalité à propos du modèle saisonnier (ainsi que les autres d’une manière générale) peut-être le plus connu, C3S de Copernicus.

Il fait surchauffer TOUT l’hémisphère nord (voire quasi toute la planète) pour le mois de janvier prochain alors que lors de chaque saison (surtout mensuellement) sans exception il y des poches froides malgré le réchauffement climatique comme vous pouvez le constater lors de janvier 2023.

Il n’y pas besoin d’un modèle saisonnier mais simplement d’un peu de logique pour vous dire que ces prochains mois risquent d’être doux, il faut remonter à l’hiver 2010 pour retrouver des températures globalement légèrement sous les moyennes bien que considéré comme normale par les critères de l’IRM.

Pour vous dire, à un mois d’échéance, en octobre, ce même modèle a été incapable de prévoir la bulle froide pour ce mois de novembre sur le nord de la Scandinavie.

Bien malin donc, qui pourra dire où vont se situer les poches froides dans l’hémisphère nord au cours de ces prochains mois. A l’heure actuelle, où alors qu’on me prouve le contraire, nous sommes encore incapables de le prévoir. Je vous parlais de l’IA hier, c’est peut-être dans ce domaine de la météo qu’elle pourra nous donner le plus de progrès dans les années à venir.

D’une manière générale, une tendance bien définie pour un petit pays comme la Belgique peut se dessiner à max 15 jours voire 3 semaines pour les situations de blocage.

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