SOLSTICE D’HIVER 2023 EN CE VENDREDI 22 DECEMBRE.

Pour marquer le coup, je vous propose cette superbe image satellite provenant d’un MSG avec son radiomètre imageur SEVIRI. C’est la dernière image qui a été prise à 10h.

On constate évidemment toujours cet important amas nuageux au-dessus de nos têtes mais aussi l’inclinasion de la Terre qui nous donne ces inégalités importantes entre le jour et la nuit.

De fait, aujourd’hui l’inclinaison est la plus marquée de l’année (−23° 26′ 13″) avec une durée du jour qui est d’exactement 7h56min et 18s à Bruxelles. Le soleil s’y est levé à 8h42 et ira s’y coucher à 16h39.

Saviez-vous cependant que nous avons déjà gagné quelques minutes de luminosité l’après-midi depuis la mi-décembre alors que le soleil ne se lèvera plus tôt qu’à partir du début janvier ? En effet, la trajectoire de la Terre autour du Soleil n’est pas un cercle parfait, mais un peu allongée en une forme qu’on appelle une ellipse. Sur cette trajectoire, la Terre voit sa vitesse varier par rapport au Soleil dans le courant de l’année, et c’est cela qui, principalement, produit ces variations de l’heure exacte du milieu de la journée et ainsi un décalage entre le lever et le coucher de soleil en cette période de l’année. Au début, le rallongement de la durée du jour est donc très lent.

Courage, dès demain les jours ne feront alors que rallonger jusqu’au solstice d’été prévu le 20 juin 2024, même si, comme je viens de vous l’expliquer, le soleil ne se lèvera plus tôt qu’à partir du 1 ier janvier.


Interface Meteoblue

Meteoblue produit des données météorologiques de haute qualité – pour tout lieu sur terre ou sur mer dans le monde.

Leurs produits varient du site Web et des applications mobiles destinés au grand public, aux produits d’abonnement premium conçus pour les utilisateurs privés et les petites entreprises, jusqu’aux solutions commerciales adaptées à nos partenaires commerciaux.

Meteoblue utilise une science et une technologie innovatrices pour générer, afficher et distribuer des données météorologiques. meteoblue calcule des modèles de simulation météorologique propriétaires à haute résolution.

Il est important de noter qu’aucun modèle météorologique unique (également appelé « autonome » ou « brut ») n’est parfait. Dépendant de la situation météorologique, du lieu, de la saison, ou même de l’heure de la journée, une prévision peut être plus précise qu’une autre. C’est pourquoi il est primordial de consulter en parallèle les prévisions non-automatisées et expertisées sur ce site.

Usage de la carte: En bas à droite de la carte vous avez tous les paramètres valables pour différents modèles et sur la ligne en bas vous avez les différents timings. De plus, vous pouvez également vous déplacer sur la carte ou encore zoomer sur celle-ci.

Visite de l’ESA avec Raphaël Liégeois et le BBC

Voici quelques nouvelles de notre futur astronaute national Raphaël Liégeois. 🇧🇪 J’ai eu l’immense chance de pouvoir visiter une partie centre de formation des astronautes à l’ESA (Cologne) la semaine passée grâce au Belgian Balloon Club dont Raphaël fait d’ailleurs toujours partie car il est aussi aérostier. Un guide hors-pair pour nous faire découvrir ce lieu magique.

En tout cas, sa formation se passe très bien d’après lui, il faut dire qu’il est bien secondé car le bureau de Thomas Pesquet se trouve juste à côté du sien. Sinon, nous avons pu visiter certains modules d’entraînement de l’ISS, des copies conformes. Un module était même immergé afin de simuler les sorties extravéhiculaires (voir photos ci-dessous). Une première pour Raphaël la semaine passée, réussie avec brio, elle durait environ 1h30 mais ça pourra monter jusque 6 voire 7h.

Peut être une image de 1 personne, trampoline et texte

Notre astronaute devrait pouvoir effectuer sa première mission à bord de l’ISS entre 2026 et 2030 mais avant cela il y aura encore beaucoup d’entraînement ainsi que le russe à apprendre de façon intensive.

Bon courage Raphaël, nous sommes fiers de toi, plein de bonnes ondes pour la suite de la formation. Si vous le désirez vous pouvez lui laisser un petit message ci-dessous. 👇

Le manque de fiabilité des modèles saisonniers

LES MODELES SAISONNIERS INCAPABLES DE PREVOIR LES ANOMALIES FROIDES DANS L’HEMISPHERE NORD MEME A UN MOIS D’ECHEANCE.

Voilà la réalité à propos du modèle saisonnier (ainsi que les autres d’une manière générale) peut-être le plus connu, C3S de Copernicus.

Il fait surchauffer TOUT l’hémisphère nord (voire quasi toute la planète) pour le mois de janvier prochain alors que lors de chaque saison (surtout mensuellement) sans exception il y des poches froides malgré le réchauffement climatique comme vous pouvez le constater lors de janvier 2023.

Il n’y pas besoin d’un modèle saisonnier mais simplement d’un peu de logique pour vous dire que ces prochains mois risquent d’être doux, il faut remonter à l’hiver 2010 pour retrouver des températures globalement légèrement sous les moyennes bien que considéré comme normale par les critères de l’IRM.

Pour vous dire, à un mois d’échéance, en octobre, ce même modèle a été incapable de prévoir la bulle froide pour ce mois de novembre sur le nord de la Scandinavie.

Bien malin donc, qui pourra dire où vont se situer les poches froides dans l’hémisphère nord au cours de ces prochains mois. A l’heure actuelle, où alors qu’on me prouve le contraire, nous sommes encore incapables de le prévoir. Je vous parlais de l’IA hier, c’est peut-être dans ce domaine de la météo qu’elle pourra nous donner le plus de progrès dans les années à venir.

D’une manière générale, une tendance bien définie pour un petit pays comme la Belgique peut se dessiner à max 15 jours voire 3 semaines pour les situations de blocage.